vendredi 30 avril 2010

Foals - Spanish sahara (7") (2010)


Il y a 2 mois environ, Foals sortait de son mutisme avec l'enigmatique 'Spanish sahara'. Une longue piste de près de 7 minutes, intense et vouée aux frissons, dans une ambiance des plus déconcertante pour les fans de 'Antidote', leur premier effort. Lorgnant pour le côté progressif du côté de l'autre grand groupe d'Oxford, le côté blip en moins toutefois, ce magnifique coup d'essai me fait un peu l'effet d'un 'Paranoid android'. Certes, cela relève un peu du suicide commercial d'étendre à 7 minutes un single, surtout lorsque les productions précédentes étaient calibrées pour 3 ou 4 minutes de pop énergique. Mais au diable, l'avarice ! C'est jouissif et des titres de cet ordre, j'en demande à la pelle. Rendant très vite addictif, le 'Spanish sahara' de Foals fait déjà figure de favori pour le titre de meilleur morceau de l'année en Grande Bretagne.
C'est toutefois dans une edition confidentielle et numérotée, disponible uniquement à l'occasion du record store day, que Foals dégaine enfin sur support cette pepite enchantée. Jumelée avec un remix de Mount Kimbie sur la face b, qui n'enlève rien à la magnificence de la chanson, ce single constitue un des plus beaux 45 tours récemment sortis.
En attendant 'This orient', la semaine prochaine sur 2 petits vinyls, et surtout la bombe 'Total life forever' qui explosera la semaine suivante, il y a fort à parier que Foals feront de nouveau beaucoup parler d'eux sur ce blog.

jeudi 29 avril 2010

These New Puritans - Paris, Point éphemère - 29/04/2010

De retour à Paris, après leur première partie de The XX en février dernier, These New Puritans investissaient ce soir le point éphémère.
Dans une lumière stroboscopique, alternant le blanc et le vert, les 6 acteurs de ce concert (2 musiciens pour les instruments à vent) démarrent en douceur leur sermon avec 'Time xone', avant de se lancer dans un 'we want war' et son déluge de percussions. Malgré la désagréable moiteur de la salle, Jack Barnett et sa troupe glacent les sangs des 300 spectateurs de ce rituel. D'une froideur implacable et sans le moindre compromis, assurément plus fans d'Einsturzende Neubauten que de Oasis, les jeunes anglais vont assommer le public parisien pendant une heure. Utilisant peut-être un peu à outrance ce son tribal qui fracassera les esprits pendant les trois quart de leur set, la performance de These New Puritans relève parfois du lavage de cerveau. Il ne manque qu'une projection d'images subliminales derrière le groupe pour avoir l'impression de se retrouver dans une experience du projet de recherche Dharma.
Distillant essentiellement les titres de leur dernier opus 'Hidden', les anglais zappent l'immense 'Numerology aka numbers' mais pas l'impeccable 'Swords of truth', et surtout 'Elvis' dont la version retravaillée en rappel appaise la tension créée pendant le set principal.
Même si ce ne fut pas un concert mémorable, je suis sorti un peu groggy du point éphémère. A voir, mais avec parcimonie.

mercredi 28 avril 2010

Bloc Party - Silent alarm (2005) (3xLP)


Après plusieurs singles/ep de très bonne augure, les anglais de Bloc Party, trois ans d'existence au compteur et déjà un talent fou, donnent naissance à un premier album des plus réussis de l'histoire du rock britannique de ces dix dernières années. 'Silent alarm' fait l'effet d'une véritable petite bombe atomique. Le rock explosif de 'Banquet' et d''Helicopter' avaient catapulté le groupe dans les clubs anglais. Mais c'est bien sur la durée d'un album entier que la bande à Kele Okereke va nous impressionner.
Histoire de commencer en douceur, cette édition vinyle débute par un instrumental expérimentant guitare et piano, non crédité sur la pochette. Puis la basse et les guitares se font beaucoup plus acides. Un jeu de batterie en conséquence, et cette voix si blanche et torturée du leader aux rastas courts sur l'hymne 'like eating glass'.
Tant de maitrise sur des titres qui s'enchainent sans la moindre concession : 'positive tension', 'she's hearing voices', 'little thoughts', 'luno', la tornade Bloc Party emporte tout sur son passage. Les 15 titres de ce petit miracle musical ne laissent pas indemne. Dans l'appaisement 'blue light' ou la tension 'luno', aucun titre ne fait défaut sur ce disque. C'est d'ailleurs agaçant de constater avec quelle aisance le quatuor debite ses compositions pendant une cinquantaine de minutes.
L'album se referme avec 'Compliments', et déjà il n'est possible que de ressentir de l'admiration face au potentiel si mesurable de ces 4 cool kids qui ne se prennent pourtant pas au sérieux.
Pour couronner le tout, 4 remixs (dont 2 sont exclusifs sur ce pressage) figurent sur un vinyl bonus et rendent cette édition magnifiquement indispensable.
Un disque incontournable de la pop anglaise.

Bloc Party - Like Eating Glass
envoyé par moakes. - Clip, interview et concert.

mardi 27 avril 2010

She & Him - Volume 2 (cd) (2010)


Après un premier volume paru en 2008, la comédienne Zooey Deschanel (devenue depuis peu Mme Gibbard) et Matt Ward sont de retour pour un second opus sobrement initulé 'Volume 2'. La peur d'une copie conforme du mélodieux premier effort se dissipe rapidement. Certes, le duo n'emprunte pas des sentiers véritablement inexplorés, mais la recette maison a été revue avec un peu plus de corps cette fois-ci. 'Thieves' plante d'entrée le décor avec son côté Ronettes et cette chanson d'amour typiquement sixties, vous faisant fondre comme un soir d'été dans un cinéma en plein air, la voiture décapotée, la jolie fille sur le siège d'à côté attendant impatiemment que vous délaissiez votre popcorn/soda pour quelques tendres câlins de circonstance. C'est bien dans cet univers lollipop et sucré, avec des chansons bien moins simplistes qu'elles ne peuvent y paraitre, qu'elle et lui vous entrainent pendant 13 balldades. Un brin de naiveté, beaucoup de soleil, les chansons du bonheur sont de rigueur chez les deux californiens. On pense aux Mamas & Papas, Les Beach Boys aussi ne sont pas oubliés sur le sublime 'Home' et sa mélodie tout droit sortie d'un happy end hollywoodien. Ce disque a toute les chances de devenir la bande son de votre été.
A dévorer sans modération !

lundi 26 avril 2010

Julian Casablancas - 11th dimension (7") (2010)


L'escapade solo de Julian Casablancas a t'elle un quelconque intérêt? Le leader des Strokes a sorti fin 2009 un album solo 'phrazes for the young'. Si celui-ci ne révolutionnera pas le monde de la musique, il reste notable que ce disque a plus d'intérêt que celui de Paul Banks (aka Julian Plenti), le leader d'Interpol. Le trentenaire new yorkais affiche sur moins de dix titres son gôut et ses connaissances musicales, sans répéter aveuglément le travail qu'il fournit avec son groupe habituel.
Dans le cadre du record store day 2010, Julian C. a édité une petite galette rouge sur laquelle il nous envoie tout d'abord nous trémousser sur les dancefloors des années 80, avec une pop song synthétique que Human League n'aurait pas renié. Présenté ici en version live aux Electric Lady Studios de New York, le titre '11th dimension' affiche un potentiel certain en vue du tube de l'été.
A contrario, la face b nous convie à une fin de soirée. Presque acoustique, sur le bien nommé 'long island blues' , le songwriter nous lâche 5 minutes de blues folkeux loin d'être dénué d'intérêt. Assurément talentueux, gageons qu'en solo ou accompagné de sa troupe strokesienne, Julian C. saura encore pas mal nous suprendre dans le futur.

dimanche 25 avril 2010

Danger Mouse & Sparklehorse : Just war (7") (2010)


C'est l'histoire d'une malédiction. Mi 2009 le sorcier producteur Danger Mouse et le génialement torturé Mark Linkous, leader de Sparklehorse, s'embarquent dans une des aventures les plus passionnantes de la musique de ces dix dernières années : le projet 'Dark night of the soul'. Celui-ci réunit une collection d'artistes et non des moindres, à savoir : Wayne Coyne des Flaming Lips, Julian Casablancas des Strokes, Vic Chesnutt, Jason Lytle (ex Grandaddy), Iggy Pop, Frank Black, pour ne citer qu'eux. Un dessein musical de grande envergure, auquel s'ajoute un concept visuel émanant de l'esprit fou de David Lynch.
Et pourtant, la maison de disques EMI empêche toute sortie de ce casting irréel pour des raisons qui m'échappent encore. La réaction intelligente de Danger Mouse ne se fait pas attendre. Il sort en édition très limitée via internet le recueil visuel de David Lynch, accompagné d'un cd vierge destiné au gravage des compositions de ce projet audacieux. Et par dessus tout balance l'intégralité musicale de cet album sur le web, faisant de fait, un sérieux pied de nez à la major récalcitrante.
Néanmoins, un an plus tard, EMI, constatant des records vertigineux en terme de baisse de ventes d'albums, se décide enfin à lâcher prise face à cette phénonémale distribution artistique. Malheureusement, deux acteurs de cette infortune collaboration, Vic Chesnutt (fin 2009) et Mark Linkous (en mars 2010), nous abandonnent brutalement sans demander leur reste. Une tragédie noircissant un peu plus ce disque déjà maudit.
Il faudra attendre le 12 juillet pour enfin pouvoir tenir entre nos mains la galette interdite. Pour patienter jusque là, est sorti à l'occasion du Record Store Day 'Just war' avec Gruff Rhys des Super Furry Animals au chant pour une petite ballade enjouée (la face b est une vesion instrumentale). Un tempo rappelant Grandaddy, un timbre vocal s'approchant parfois de Damon Albarn, le tout sur une production de velours, ce titre délicat laisse cependant un arrière goût amer. Les fantômes de Vic et de Mark nous observent peut-être de là haut, enfin apaisés. Ils nous manqueront encore davantage cet été lorsque les disquaires afficheront en facing ce qu'on peut déjà considérer comme LE black album de la musique.

samedi 24 avril 2010

THE BLACK ANGELS - Passover (cd) (2006)


C'est dans le Texas que sont nés The Black Angels en 2004. Si leur nom émane tout droit de 'The black angel's death song' du Velvet underground, il y a fort à parier qu'en arrivant sur terre, ces anges noirs ont emporté dans leurs ailes des cendres du Velvet Underground et des Jesus And Mary Chain, mais aussi quelques grains poussièreux du futur mort et enterré Black Rebel Motorcycle Club. Enfin, pour intituler leur premier album 'Passover' (N.B.:plage de 'Closer' du défunt Joy Division), il y a fort à parier que la bande d'Alex Maas aime se complaire dans le côté obscur de la force.
En effet, l'ambiance étouffante de ce premier effort ne peut laisser l'auditeur indifférent. Batterie martiale, guitares stridentes, basses lourdes et chant ténébreux, The Black Angels ne font aucune concession sur les 10 pistes de leur bébé tout droit sorti de l'enfer. Comparable à une véritable procession, les 'Young men dead', 'The first vietnamese war' et 'The prodigal sun' s'enchainent et vous perforent avec leur psychedelisme ravageur. Il semble difficile de resister à l'appel du malin, tant celui-ci vous ravit de sa noirceur étincellante.
Pendant près d'une heure, comme une dans une messe, la bande d'Austin prèche son rock hypnotisant. Celle-ci semble pourtant trouver la paix sur la plage étonamment acoustique muchée après le dernier titre 'Call to arms'.
Le seul souci, c'est qu'il y a fort à parier qu'en adoptant leur religion, vous relancerez instantanément cette galette addictive pour replonger dans le monde noir de 'Passover'.

vendredi 23 avril 2010

Beach House - Zebra (12") (2010)


Le label des ex Cocteau Twins, Bella Union, regorge d'artistes souvent très intéressants. Les américains de Beach House en font joliment partie. Auteurs d'un troisième album de toute beauté, 'Teen dream', sorti début 2010, le duo de Baltimore a bien trouvé sa place avec la maison de disque de Simon Raymonde. Sur des harmonies remplies de beauté, la voix de Victoria Legrand s'ajuste en effet magnifiquement.
Ce vinyl est sorti dans le cadre du Record Store Day, samedi 17 avril 2010. Un bel objet tout bleu, un peu comme le ciel dans lequel gravite Beach House. 'Zebra', morceau principal de ce maxi est la plage qui ouvrait déjà leur dernier album. Le titre est présenté ici dans une version edit, et tient compagnie à 3 autres pepites. 'The arrangement' tout d'abord, ballade sixties avec son clavier joyeux, qui vous donne envie d'être amoureux. 'Baby' ensuite, qui figurait déjà sur la face b du precedent 45 tours 'Norway' (premier extrait de 'Teen dream'). Ce titre dont l'harmonie proche du rêve constitue un bel exemple de l'harmonie qui reigne entre les deux protagonistes de Beach House. (N.B. :J'ai passé les 3/4 de leur dernier concert parisien, à la Maroquinerie, en février dernier, les yeux fermés, et en écoutant ces titres si proches du rêve, je réalise enfin pourquoi). Le dernier titre de ce single, '10 mile stereo' (cough syrup remix)' ne déroge pas à la règle. Cette version, plus nuageuse et ethérée que l'originale, disponible sur l'album, constitue le must de cette galette.
Un disque pas facile à trouver, mais qui mérite sérieusement le déplacement.

jeudi 22 avril 2010

Tindersticks - Black smoke (7'') (2010)


En janvier 2010, les Tindersticks ont refait surface avec un album 'Falling down a mountain', leur tout premier pour le label 4AD. J'avais été frappé par l'ambiance moins sombre de ce disque, que je n'irai pas jusqu'à qualifier d'enjoué. Mais il est vrai que le fantôme de 'Jism' s'est fait particulièrement discret sur cette galette. Le premier extrait, 'Black smoke', sort en 45t, curieusement non pas sur la division du label de Beggars Banquet mais sur Lucky Dog, label me semble t'il créé par Stuart Staples, le leader du groupe de Nottingham.
Le titre principal (qui n'a aucune connection avec la série américaine 'Lost'), résolument pop et entrainant, n'est pas du tout le titre le plus intéressant du dernier alubm. Ce choix de single est toutefois immédiatement pardonné la face b de ce petit vinyl qui vaut son pesant d'or. Dessus figure une reprise de Psychic TV 'Just drifting', magistralement réinterprétée dans une architecture où se mèlent guitare acoustique, basse et flute. La voix, sombrement douce de Stuart, se marie parfaitement avec l'harmonie de ces instruments. C'est beau. Que dis-je, c'est magnifique.
Vivement le concert du 3 mai au Bataclan !

mercredi 21 avril 2010

James - The night before (cd) (2010)


James, groupe phare mancunian des années 90 s'était fait la malle en 2002. Tim Booth, son leader, réalisa un album solo en 2004 et puis décida, en 2007, de reformer le groupe pour une série de concerts, une compilation de singles 'Fresh as daisy' (incluant 2 titres inédits), et enfin en 2008 sortit un nouvel album 'Hey Ma!'. Le premier véritable opus depuis le décevant 'Pleased to meet you' de 2001. Ce disque ne m'avait pas enchanté plus que ça. Certes, ce fut une bonne nouvelle de retrouver le groupe de Manchester dans les bacs des disquaires, cependant cette resurrection n'amenait rien de très nouveau dans la discographie de James.
Aussi, j'espérais mieux sur ce nouveau mini album 7 titres "The night before". Malheureusement, le soleil n'est pas vraiment de retour sur la planète Tim Booth. Malgré l'artillerie lourde dégainée dès l'ouverture de 'It's hot', je reste sur ma faim. Une basse pas déplaisante se mélant à un clavier malin ne suffisent pas à me faire avaler le chant quelquefois étrange du leader de James. 'Crazy', et ses grandes nappes synthétiques, s'englue dans un classicisme frôlant la monotonie. 'To below' plus simple, n'est pas non plus très novateur. En définitive, seul le plus électronique 'Porcupine' vient à la rescousse de ses 6 petits collègues et evite la noyade.
J'ai en définitive l'impresssion d'ecouter un hommage à U2 par un groupe mancunian. Mais ne devient pas U2 qui veut. Tim Booth a pourtant su prouver par le passé qu'il est un grand songwriter, notamment avec le chef d'oeuvre 'Laid'. Ici James reste un groupe pop sans originalité et surtout englué dans une envie de succès qui fait peine à entendre.

mardi 20 avril 2010

Compilation - Sing me to sleep (indie lullabies) (CD) (2010)


Cela fait de nombreux mois que le label américain 'American Laundromat Records' parle de cette compilation dans ses newsletters. En plus d'aider une cause,( 100% des fonds récoltés par ce disque iront à The Valerie Fund (un organisme créé en 1976 en mémoire de Valérie Goldstein, décédée à l'âge de 9 ans d'un cancer) pour la recherche contre les cancers et les troubles sanguins) ce disque affiche une pléiade d'artistes, pas forcément tous connus, reprenant certains classiques ou standards de l'histoire de la musique.
Les canadiens de Stars ouvrent les premiers cette collection de berceuses indé avec un 'Asleep' des Smiths acoustiquement doux et délicat. Cette compilation doit d'ailleurs son nom aux paroles du titre du quator de Manchester. Si leur version est moins tragique que l'originale, le choix de ce morceau reste pour le moins étrange pour un disque de soit disant chansons douces. En effet, ce titre avait été banni par la BBC en 1986 pour cause d'incitation au suicide....
Toutefois, toutes les reprises figurant sur ce projet ne sont pas aussi dramatiques.
Les ex-Luna Dean & Britta reprennent d'une manière simple et tendre le 'Making me smile' de Jack Early. Tanya Donnelly s'essaye, sans grande originalité, au cabaret, avec sa version de 'Moon river' d'Henri Mancini. Neil Halstead, exilé de Mojave 3 et ex-Slowdive, dans un registre country, s'attaque au 'Cloudbusting' de Kate Bush. Les americains de Telekinesis, auteurs d'un album du même nom sur le label berlinois Morr Music, s'attaquent magnifiquement au 'Can't get it out of my head' de Electric Light Orchestra.....
Trois titres, sur les 21 de l'édition limitée de ce premier pressage, retiennent plus particulièment mon attention. Tout d'abord le duo O+S avec une version des plus réussies du 'You and your sister' de Big Star. Leur interprétation n'a d'ailleurs rien à envier à l'immense cover de This Mortal Coil. Ensuite 'Boys of summer' de Don Henley revu et corrigé par les excellents Papercuts. Et enfin 'Edelweiss' de Richard Rogers par la chanteuse folk Laura Gibson, dans une version aux accents de Cat Power..
A noter que les reprises de Papercuts et de Laura Gibson font partie des 7 titres bonus ne figurant que sur l'édition limitée.Celle-ci est augmentée d'un 45tours bleu, à titre de bonus, incluant 'Kafari' une face b du single 'saeglopur' des islandais de Sigur-Ros.
Un achat chaudement recommandé !

http://www.alr-music.com/index.php?content=shop&no=alr-0021

dimanche 18 avril 2010

Massive Attack - Heligoland (Deluxe edition) (2010)


En 1998, Massive Attack accouchait du chef d'oeuvre : 'Mezzanine'. 12 ans plus tard, si on néglige la dispensable parenthèse '100th window', Robert Del Naja retrouve Grant Marshall pour un 'Heligoland' des plus divins.
Le premier extrait 'Splitting the atom', sorti fin 2009, avec son clavier digne d'un grand morceau de Dj Shadow, annonçait déjà la couleur, et prédisposait à un futur album des plus réussi. Le résultat est d'ailleurs bien supérieur à toutes mes espérances, puisque 'Heligoland' est une véritable tornade balayant tout sur son passage.
Dès l'arrivée de la batterie martiale sur la plage d'ouverture 'Pray for rain', le duo de Bristol nous inflige une sérieuse correction. Ce titre immensément riche contient plusieurs morceaux à lui seul, et pendant 6 minutes nous fait passer des ténèbres à un monde plus lumineux avant d'inévitablement retourner vers le monde noir.
Et ce n'est que le début d'une immense leçon musicale que vont nous administrer les 2 génies bidouilleurs. Riche, inspiré, sans le moindre déchet, les 53 minutes de ce bijou nous ensevelissent sous une avalanche dont il est impossible de sortir indemne.
Horace Andy, fidèle au poste nous gratifie d'un tube glacialement entétant 'Girl I love you', alors que Martina Topley Bird pose sa voix sur la ritournelle minimaliste de 'Psyche' ainsi que sur le rythme torturé de 'Babel'.
Guy Garvey, exilé pour l'occasion d'Elbow déstructure un peu plus de sa voix cassée 'Flat of the blade', le titre le plus experimental de cet opus.
Damon Albarn, génie dans tous les bons coups, trouve la grâce l'instant d'un 'Saturday come slow' acoustique et divin.
Mais c'est bien avec 'Paradise circus' que Massive Attack et Hope Sandoval nous entraînent dans le pêché. 'Love is like a sin my love' sussure de sa voix suave la fatale chanteuse de Mazzy Star, comme un appel à commettre l'irréparable.
'Atlas air' clôt ce disque avec un clavier une nouvelle fois malsain et une ambiance demoniaco sexuelle.
L'édition deluxe contient, en plus du cd et de l'album en vinyl, un magnifique livret mais surtout un vinyl bonus sur lequel se trouvent un remix jazzy et tortueux de 'Fatalism' par Ryuichi Sakamoto, 'United snakes' qui était déjà disponble sur 'False flags', un remix de 'Girl I love you' par She is danger, ainsi qu'une autre sulfureuse version de 'Paradise circus' par Gui Baratto.
Si il semble présomptueux d'en faire déjà le disque de l'année, il y a fort à parier que 'Heligoland' figurera dans les trois meilleurs albums de 2010.

This Charming Man Party - 22/05/2010 - Paris


Vous en avez rêvé, El Mobbo l'a fait. A l'occasion de l'anniversaire du célèbre mancunian, venez vibrer dans une soirée unique en son genre : la Morrissey/Smiths night. Je vous attends pour la grande fête Smithienne de l'année à Paris.
Apportez des fleurs !

Soirée organisée en partenariat avec :
http://ofrefusal.forumactif.net/
http://elmobbo-music.blogspot.com/

samedi 17 avril 2010

We Were Promised Jetpacks - Paris, La flêche d'or - 16/04/2010

Depuis la découverte tardive de l'excellent 'These four walls', le degré d'excitation de voir sur scène We were promised jetpacks était très élevé. Le jeune quatuor d'Edinburgh allait-il être à la hauteur de mes espérances?
A 22h, dans l'atmosphère tropicale de La flêche d'or, Adam Thompson et ses compères montent sur scène et démarrent avec 'keeping warm' et sa mogwaienne introduction. Très vite je suis stupéfait par le contraste entre leur look teenager et leur maturité à défendre les titres de leur album 'these four walls'.
Une énergie folle, une puissance sans dérapage, we were promised jetpacks distillent leurs morceaux avec une aisance à la limite de l'insolence.
'roll up your sleeves', 'it's thunder and it's lightning', 'quite little voices', aucun tube n'est oublié.
'A far cry' douceur et plage principale de leur dernier Ep 'the last place you'll look' s'immisce parmi les explosions déversées pendant ce petit set. 40 minutes et 8 titres seulement pour inonder de tonnerre la salle parisienne.
Comme un boxeur demandant à être achevé, j'aurai aimé que ce set soit rallongé, mais l'infâme Dan Black devait faire son show.
Aussi les écossais doivent quitter la scène, ravis toutefois, après un phénomènal 'ships with holes will sink' en terme d'épitaphe.
Un groupe à suivre de très très près.

vendredi 16 avril 2010

Foals - Paris, Trabendo - 15/04/2010

C'est dans un Trabendo archi complet depuis plus d'un mois que je découvrais pour la première fois Foals sur scène. Leur récente video "Spanish sahara" m'avait enchanté. Aussi, je m'étais rapidement décidé à acheter ma place et je n'allais pas le regretter.
Les londoniens de The invisible officiaient en première partie. Complétement inconnus au bataillon, ce trio aux sonorités psychedéliques nous fit part d'une très belle prestation. 30 minutes de rock, funk et de boucles sonores hypnotiques m'ont convaincu que ce groupe méritait bien mieux qu'ouvrir pour Foals. Car c'est vraiment sur scène que The Invisible prend toute sa dimension. (Le disque acheté hier soir me parait fade face à leur prestation scénique). A suivre donc.
Les Foals arrivent enfin sur scène vers 21h et démarrent avec le morceau qui donne son nom au nouvel album 'Total life forever'. Démarrage en trombe et je compris très vite que la mécanique Foals est déjà bien rôdée. En place, mettant le feu sur un rock africano funky, le groupe de Oxford chauffe le Trabendo en panachant les classiques de 'Antidotes' et les pistes de leur prochain album (sortie prévue le 10/05/10).
'This orient', 'Blue blood', 'Miami' répondent aux 'Cassius', 'Balloons' ou encore 'Electric bloom'. 'Spanish Sahara' constitua le plus beau moment du concert. Lumineux, intense, intelligent, c'est bien une nouvelle dimension qu'atteignent ici les 5 d'Oxford. Et si les nouvelles compositions de Foals ont un peu perdu de leur folie écervelée, celles-ci ont sérieusement gagné en maturité et en créativité. Les compositions peuvent paraitre moins spontanées mais la richesse de celles-ci ne nous fait pas perde au change.
10 titres et puis s'en vont pour un petit rappel de 2 titres ('Black gold' troisième titre prévu de l'encore fut mystérieusement zappé),tout en folie. 'The french open' tout d'abord, où Yannis Philippakis slamma sur le bouillant public parisien tout en continuant à tordre les cordes de sa guitare, puis 'Two steps, twice' pour un final époustouflant.
1 heure, ça reste court, mais l'intensité de cette première communion avec Foals me fait déjà saliver en vue de leur venue prochaine au festival de Rock En Seine le 27 août prochain.

Setlist :
Total life forever
Cassius
Olympic airway
Miami
Balloons
Blue blood
This orient
Spanish Sahara
Red socks pugie
Electric bloom
--------------
The french open
Two steps, twice

jeudi 15 avril 2010

The Album Leaf - A chorus of storytellers (2010)


Quatre ans ont passé depuis le somptueux dernier opus de The Album Leaf : « Into the blue again ». L'arrivée chez Sub Pop pour ce cinquième album n'a heureusement pas durci le son cotonneux de la bande à Jimmy Lavalle. 'A chorus of storytellers' retrace parfaitement l'univers perdu dans lequel The Album leaf aime nous emmener. Le monde du rêve où les mots manquent souvent pour notre plus grand bonheur. The Album Leaf prend en effet toute son envergure sur les instrumentaux tels que 'blank pages', 'within dreams' ou encore 'summer fog', titres par ailleurs merveilleusement évocateurs de la dimension éthérée de ce groupe. Les cordes se mêlent parfaitement aux harmonies des claviers et à la rythmique légère mais si souvent entêtante. L'absence de la voix de Jimmy sur les ¾ de ce disque ne se fait absolument pas ressentir. Au contraire, un peu comme une B.O. intemporelle, avec des harmonies magnifiquement arrangées, la musique de The Album Leaf nous ramène avec nostalgie vers certains moments de notre enfance ou certains passages de notre vie.
Ce disque aurait pu devenir un véritable chef d'œuvre si Jimmy Lavalle ne s'essayait pas, un peu malheureusement, au chant sur 4 titres. Tout comme Tiersen, certes dans un registre différent, certains artistes devraient se limiter à ce qu'ils savent faire de mieux, en l'occurrence écrire et jouer de la musique. Fort heureusement cela ne gâche en rien l'harmonie envoutante de ce disque, et on lui pardonne ses petits excès.
Ce disque est sorti alors que la neige pointait une fois encore le bout de son nez sur nos terres. Hasard ou coïncidence? Ce sont en tout cas des conditions idéales pour pénétrer le monde magique de ce combo de San-Diego. Un disque apaisé, apaisant, où le réel se confond avec l'irréel. Un peu comme sur cette peinture qui orne la pochette de l'album et dont on trouve la photo originale dans le livret. Où est passée la personne accroupie sur la barque se situant derrière Jimmy ? Est elle réelle ou n'est elle qu'une illusion voire le fruit de la pensée du magicien américain qui une fois encore réussit à nous envoûter? Une ixième écoute de ce petit bijou musical nous permettra peut-être d'y apporter enfin une réponse.

mercredi 14 avril 2010

Pulp - Bad Cover version (CD2) (2002)


C'est fin 2001 que Pulp sort son ultime album 'We love life'. Un album raté, sans originalité, malgré la production de Scott Walker. 'Bad cover version', dernier single extrait par le groupe de Sheffield, n'échappe pas à ce naufrage. Le titre est insignifiant, et pourrait presque avoir sa place dans les bals populaires.
Pourtant, une idée géniale se trouve sur ce single. Je ne parle pas de la video jouée par un pastiche de stars, sérieusement inspiré du Ban Aid de Bob Geldof. Toute l'originalité reside ici dans l'idée d'avoir invité 2 artistes à reprendre un classique de Pulp et de sortir leurs relectures en faces b.
Roisin Murphy de Moloko corrige 'Sorted?' à la mode disco, et le mariage est relativement séduisant. Mais c'est surtout la plus qu'inattendue version dépouillée de Disco 2000 par Nick Cave qui vaut son pesant d'or.
Si le duo Cocker/Cave offre une version pub rock live de ce titre sur l'édition deluxe de 'Different class', c'est bien la poignante et langoureuse interprétation de cette face b qui remporte la palme haut la main.
Nick Cave, sans trop en faire, nous fait réaliser à quel point ce titre est une extraordinaire love song.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce cover, mais le mieux c'est de l'écouter, encore et encore.

mardi 13 avril 2010

Yann Tiersen - Palestine EP (12") (2010)


Depuis la somptueuse B.O. de Tabarly sortie en 2008, l'actualité musicale de Yann Tiersen se résume à une collaboration avec le collectif 'This immortal coil' ainsi que de nombreux concerts un peu partout dans le monde. La fin de contrat avec Virgin a maintes fois reculé la sortie du très attendu 'Dust lane'. Aussi pour patienter est disponible depuis peu, via le label nancéen Ici d'ailleurs, ce vinyl 5 titres tiré à 1 000 exemplaires (6 dans sa version digitale) au titre enigmatique : 'Palestine EP'.
C'est toutefois une petite bombe que le breton a décidé de nous lâcher à la gueule.
La version originale de ce morceau lancinant, où les paroles se limitent au martelage de l'épellation du nom Palestine (P.A.L.E.S.T.I.N.E.) par la voix d'outre tombe de Matt Elliott, nous entraîne avec force et harmonie dans une noyade de guitares et de violons, le tout sur une rythmique sans concession.
Alors certes, Yann Tiersen en lâche encore peu sur le contenu de sa prochaine expérience musicale, mais ce voyage par ce sentier des plus dangereux est très vite obsédant. Et ce ne sont pas les relectures sans concession de Third Eye Foundation et surtout de Orka, nous entrainant vers un voyage musical des plus extrêmes, qui me feront penser le contraire.
Le label Mute aurait annoncé la sortie du nouvel opus du virtuose pour septembre. Il y a fort à parier que la longue attente de celui-ci ne sera pas vaine. Vivement l'automne !

lundi 12 avril 2010

Elizabeth Fraser - Moses (12") (2009)


Depuis la séparation des Cocteau Twins en 1998, la carrière d'Elizabeth Fraser est principalement constituée de collaborations (Massive Attack, Yann Tiersen...). Aucun disque solo ne voit le jour, lorsque surgit fin 2009, ce maxi vinyl divinement réussi. Certes, il ne comporte que 3 plages (dont 2 remixs), toutefois devant l'originalité de celui-ci, on ne peut qu'en sortir réjoui.
Une photo de Sally Mundy orne la pochette de ce petit bijou. Mais, fort heureusement, le plus beau réside sur le vinyl. Sur un rhythme de tango auquel des sonorités dub viennent s'ajouter, la voix magique d'Elizabeth Fraser se pose. Celle-ci nous transporte dans un voyage dans les contrées argentines. Sans jamais lorgner du côté de Gotan Project, les 4 mns de 'Moses' remplissent notre vie de soleil et de beauté.
Le Thigpaulsandra remix en face b s'avère plus dispensable, et n'apporte rien de plus à la version originale. A contrario, son petit frère, le Spaceland remix délivré dans une version plus dépouillée et surtout plus sombre, fait mouche.
Ce disque a été enregistré avec Jake Drake Brockman, ancien clavier de Echo And The Bunnymen, décédé le 01.09.09 d'un accident de voiture, ainsi que Damon Reece, autre ex-membre d'Echo and the Bunnymen et de Spiritualized.
Il faut espérer que cet hommage d'Elizabeth Fraser à Jake Drake Brockman ne reste pas sa seule manifestation musicale avant plusieurs années....

dimanche 11 avril 2010

Death Cab For Cutie : The New Year (CD single) (2004)


J'ai toujours aimé Death Cab For Cutie. La voix de Benjamin Gibbard douce et fragile, souvent à la limite d'un possible déraillement, se marie à merveille sur les mélodies pop du groupe de Washington.
'The new year' est le premier single extrait de 'Transantlaticism', cinquième album de la formation. Je les ai découvert avec leur précédent opus 'The photo album', et le parfait format de leurs pop songs m'avait jusque là enchanté au plus haut point.
Aussi, avec un ravissement effréné, je me suis jeté sur ce maxi 3 titres édité sur le label anglais Fierce Panda.
Hélas, 'The new year' ne m'emballe pas au premier abord. Je n'accroche pas à la mélodie au rythme un peu cassé du morceau. La limpidité à laquelle m'avait habitué Death Cab For Cutie semble s'être fait la malle. Et ce n'est pas le texte d'une banalité affligeante sur la nouvelle année qui peut sauver ce titre.
Je préfère zapper l'insignifiant 'Flustered/Hey Tomcat!', indigne de figurer même en face b d'un single. Il ne reste donc que la démo de 'Blacking out the friction', sorti dans sa version originelle sur 'The photo album' où je retrouve enfin DFC. La distortion sur la voix me rappelle Wayne Coyne et l'univers fantasque des Flaming Lips. ça ne dure toutefois que 2 mns 35, ce qui est bien court même pour un Cd single.
Dispensable donc.

samedi 10 avril 2010

Electronic : s/t (1991)


Quand débarque en 1991 le premier album d'Electronic, un certain niveau de suspicion m'envahit. La rencontre de deux de mes artistes préférés, en l'occurence Bernard Sumner, en retraite technique de New Order, et Johnny Marr, divorcé de l'assexué Morrissey et de leur combo smithien, me semblait totalement improbable.
Et pourtant cette petite bombe d'electro pop fonctionne magnifiquement. Le jeu de guitare de Johnny Marr n'a rien perdu de sa splendeur. Il s'adonne ici également aux claviers. Est-ce une revanche sur l'implacable Mozz qui du temps de leur courte collaboration se refusait à utiliser les synthétiseurs? La prise de ce droit est en tout cas une jolie initiative de sa part. Barney Sumner pose joliment sa voix sur les mélodies sautillantes et scintillantes de ce duo béni. "Tighten up" en est une des plus jolies illustrations. Il est d'ailleurs bien dommage que ce titre ne soit jamais sorti en single.
Neil Tennant et Chris Lowe se retrouvent également sur cet album, sur le petshopboysien et très dispensable "Patience of a saint", mais surtout sur l'immense "Getting away with it", premier hymne extrait de cet album eponyme.
Je n'irai pas jusqu'à parler d'alchimie entre les deux principaux protagonistes mancunian, toutefois la recette est relativement savoureuse. "Gangster" et sa mélodie disco-synthétique , "Tighten up" et ses guitares sublimées, "Idiot contry" et l'impeccable chant limite rap de Sumner, mais aussi la mélancholie de "Some distant memory" constituent les plus beaux morceaux de cet album.
Le grumeau "Feel every beat" en forme de touche finale, allourdit un peu notre digestion. L'idée de le sortir en single restera un choix des plus incompréhensibles.
Toutefois cet album reste un disque parfait pour célébrer le retour des beaux jours.

jeudi 8 avril 2010

Cat Power : Dear Sir


En 1994, Chan Marshall n'a que 22 ans et est une parfaite inconnue. Elle arbore une coupe masculine et est loin de l'égèrie qu'elle représente de nos jours aux yeux de nombreux mâles. Accompagnée de Tim Foljahn de Two Dollar Guitars et de Steve Shelley du mythique Sonic Youth, elle sort son premier album sur le label italien Runt. (Steve Shelley l'invitera sur Smells Like Records pour ses 2 disques suivants).

Chan Marshall deverse ici des plaintes sans fioriture sur une production brute. Elle est merveilleusement possédée, affichant ses névroses de désir refoulé d'enfants ('Rockets' et 'Itchyhead'), reprenant magnifiquement le 'Yesterday is here' de Tom Waits, et flirtant déjà avec le génial sur le dangereux 'The Sleepwalker' .

Posant sa voix sur des guitares souvent saturées, des rythmes lents mais entétants, la diva d'Atlanta se distingue déjà de par son incroyable talent à nous faire rêver.

Certes l'instrumental Sonic Youthien 'no matter' reste dispensable, mais le malsain 'great expectations' qui suit nous entraine tout droit vers le dark side of Chan.

Au total 9 titres, dont le sublime 'Headlights' en forme d'épitaphe, comme une complainte glaçante, nous faisant espérer d'autres lendemains des plus désepérés.

Chan Marshall est déjà une star avec ce premier disque. Elle en est certainement consciente puisqu'en s'adressant à 'Mr Gallo' (Vincent?), elle sussure "Oh Chan, what a woman, you've become".....


Ce n'est pas simple de démarrer un blog. C'est en définitive comme se parler à soi-même ou parler au monde entier. Toutefois, et sans la moindre certitude, je me lance dans cette nouvelle aventure qui sera je l'espère passionnante, passionnée face à cet amour incommensurable que j'éprouve pour la musique.
Je parlerai ici de disques qui m'ont plu et qui m'ont déçu, qu'ils soient récents ou pas, qu'ils soient mythiques ou pas. Quelques chroniques de concerts devraient également trouver un certain refuge dans ce blog. Quelques commentaires également sur des news qui me semblent indispensables. Bref, de la lecture en somme, et surtout de l'écriture.
Long live El Mobbo Music